6 points SEO technique pour rendre accessible et valoriser votre contenu

Lorsque l’on commence à travailler son référencement naturel, on s’intéresse souvent en premier lieu au contenu du site. C’est tout à fait justifié, car le contenu est “roi” en matière de SEO. Mais l’aspect technique de ce dernier se révèle être également un facteur décisif dans le positionnement de votre site. Effectivement, si vous avez des problèmes avec certains aspects SEO technique, il est probable que vous rencontrerez par ailleurs des difficultés à obtenir de bonnes positions dans les moteurs de recherche, quelle que soit la qualité de votre contenu. Découvrez 6 éléments en SEO technique qui vous aideront à valoriser votre contenu.

Pourquoi le SEO technique est-il si important ?

Le SEO technique est l’un des 3 piliers du référencement naturel ou SEO (Search Engine Optimization). Les autres étant le contenu et l’autorité. Si vous délaissez la partie technique du référencement, alors il est probable que vos efforts en termes de contenu ne produiront pas les meilleurs résultats possibles. Donc comment améliorer son référencement naturel d’un point de vue technique ? En comprenant tout d’abord le mode de fonctionnement des moteurs de recherche !

Ces derniers explorent régulièrement les sites web afin de les ajouter à leur base de données (on parle d’”indexation”). Chaque site web est analysé selon des algorithmes qui génèrent un classement des sites offrant les meilleures réponses aux requêtes formulées par les internautes. Partie non visible de l’iceberg, le SEO technique consiste donc à améliorer la structure de votre site web pour faciliter la phase d’exploration et d’indexation. Que vous souhaitiez réaliser un audit technique SEO ou simplement apporter quelques touches d’amélioration à votre référencement naturel, nous vous partageons quelques points techniques qu’il convient de contrôler.

4 points pour aider à la bonne indexation de vos contenus

1/ Robots.txt : un atout-clé en SEO technique

Le robots.txt est un fichier au format texte permettant d’indiquer les contenus que les robots sont autorisés à crawler. Atout-clé pour guider l’exploration et d’indexation de votre site web, il vous permet de bloquer l’accès à des pages sans enjeu SEO. Composé d’un cumul d’instructions, notamment “allow” et “disallow”, il est un puissant outil en SEO technique. Car moins les robots crawleront de pages superflues, plus ils auront de temps à consacrer aux pages stratégiques.

Vous souhaitez vérifier que votre fichier robots.txt est bien paramétré ? Vous pouvez vous aider de l’”outil de test du fichier robots.txt” de Google. Celui-ci vous indiquera les erreurs éventuelles à corriger, avec en ligne de mire cet objectif : optimiser le crawl budget pour améliorer votre référencement naturel.

Le fichier robots.txt doit être placé à la racine du site (ex : www.nomdusite.com/robots.txt) sous peine de ne pas être pris en compte par les robots.

2/ Sitemap XML : le socle d’une bonne indexation

Partenaire efficace dans l’amélioration de l’indexation de votre site, le sitemap XML est un élément central en SEO technique. Rassemblant toutes les URL associées à votre site web, ce protocole fournit en quelque sorte une feuille de route aux moteurs de recherche. Un sitemap XML vient faciliter la tâche de Google lorsqu’il crawle en lui indiquant le contenu disponible. Il ne doit pas être confondu avec le plan du site, une page HTML ne proposant que les liens de navigation principaux, souvent maillée via le footer.

Nous vous recommandons de vérifier régulièrement votre sitemap pour éviter que des URL incorrectes (codes 404, 301, URLs paramétrées…) soient crawlées voire indexées. Seules des URL canoniques renvoyant un code 200 doivent être présentes.

Bien que vous ne serez pas directement pénalisé si vous ne possédez pas de sitemap XML, en créer un est recommandé pour faciliter l’exploration de votre contenu par les robots, surtout en cas de sites un tant soit peu volumineux (plus de 500 pages) et/ou de maillage interne non optimisé.

Si votre site comporte des images et/ou des vidéos présentant un enjeu SEO important, il est possible de créer un sitemap dédié à chacun de ces formats. Ce type de sitemap doit inclure notamment l’URL des pages d’entrée (la page contenant l’image ou la vidéo) ainsi que l’URL des fichiers image ou vidéo.

Il est conseillé d’indiquer l’URL du ou des sitemap(s) XML au sein (généralement en bas) du fichier robots.txt.

3/ Balise canonique : une bonne pratique en SEO technique

Notion-clé en SEO technique, la balise canonique permet d’indiquer à un moteur de recherche l’URL principale à prendre en compte parmi plusieurs pages identiques ou très similaires. Elle vise ainsi essentiellement à contrôler les cas de contenus dupliqués. Si votre site dispose d’un contenu proche ou similaire accessible via différentes URLs, vous pouvez donc indiquer l’URL de la page de référence dans la balise canonique (« canonical » en anglais) de chaque page concernée. L’URL choisie est dite “URL canonique”.

Où doit-elle figurer ? Dans la section du code source HTML. Il est important de préciser que chaque page unique de votre site peut contenir une balise “self-canonical”, autrement dit une URL canonique pointant vers elle-même si aucun cas de contenu dupliqué n’a été constaté.

Cette bonne pratique en SEO technique optimise les chances que les robots indexent bien les bonnes pages de votre site.

4/ Status codes : incontournables dans un audit technique SEO

Les status codes http désignent les réponses des serveurs aux navigateurs. Chaque “status code” a une signification différente qu’il convient de vérifier. Incontournable dans un audit technique SEO, leur analyse permet de détecter et de corriger certaines erreurs.

Parmi les status codes problématiques, on pense tout d’abord à l’”erreur 404” : ce code signifie qu’une page ne peut pas être trouvée par un utilisateur ou un robot. Une erreur 404 nuit grandement à l’expérience utilisateur et impacte aussi négativement le référencement naturel, surtout si elle concerne une page qui performait en SEO : la 404 empêche en effet tout transfert d’autorité et de positionnement.

Autre code courant dans le lexique du SEO technique, le status code 301 correspond à une redirection permanente d’une URL vers une autre page. Tous les visiteurs visitant l’URL redirigée sont renvoyés automatiquement vers cette dernière. En SEO technique, il est pertinent d’avoir recours à ce type de redirections lorsqu’une page doit être renommée ou déplacée, afin d’éviter les erreurs 404 que nous venons d’évoquer.

Veillez toutefois à ne pas créer de chaînes de redirections trop longues et à limiter le nombre de redirections internes sur votre site web ; cela impacterait négativement la circulation du PageRank et le temps de réponse des pages concernées. Dans l’idéal, la structure d’un site ne doit être composée que de pages répondant en 200 (code indiquant le succès d’une requête serveur).

Des balises techniques pour optimiser vos contenus et l’affichage dans les pages de résultats

1/ Balise title & meta description : éléments-clés de votre contenu

Les contenus des balises title et meta description sont utilisés par les moteurs de recherche pour générer les snippets (bloc dédié à une page) qui composent les SERPs (pages de résultats des moteurs de recherche). Sous réserve qu’ils ne soient pas modifiés par les moteurs, voire remplacés par d’autres éléments, ils font donc partie des premiers éléments que les utilisateurs voient s’afficher après une requête. Ils ont de ce fait une influence sur l’attractivité de la page qu’ils décrivent, et par conséquent sur le taux de clic.

La balise title fait partie des critères on-page (éléments présents au sein de la page) importants pour le positionnement. Dans une SERP Google, le title correspond en général au texte cliquable en bleu situé sous l’URL ou le fil d’ariane, mais Google se réserve le droit d’utiliser un autre élément (comme le H1) s’il le juge plus conforme à la requête utilisateur.

La balise title doit être renseignée pour chaque page de votre site web par un texte unique. Pour être bien optimisée, elle doit inclure le mot-clé principal (ou un proche dérivé ou synonyme) associé à la page, et présenter un texte représentatif du sujet de celle-ci. Le sens de lecture sur une page de résultats étant de gauche à droite, pensez à placer des informations importantes et significatives au début du title. Dans l’idéal, cet élément ne doit pas dépasser 70 caractères espaces compris (si possible moins), sous peine de ne pas s’afficher en entier dans la SERP ; mais si cette limite ne permet pas de bien qualifier la page, elle peut être dépassée sans que cela n’impacte directement le ranking.

La meta description a pour vocation de compléter le title par un texte plus long et fourni. Elle correspond, dans un snippet, aux deux lignes de texte qui s’affiche sous le title, sauf dans les cas suivants :

  • s’il n’y a pas de description, le moteur utilisera un extrait du contenu de la page qui contient au moins l’un des termes inclus dans la requête ;
  • s’il y a une description, mais qu’elle ne comporte aucune des expressions utilisées par l’internaute, le moteur peut lui préférer un extrait du contenu de la page, toujours dans l’optique de « matcher » avec la requête.

Renseigner la balise meta description par un texte qui contient l’expression clé principale permet donc de mieux contrôler la façon dont la page sera présentée dans les SERPs, même si la description ne s’affichera jamais dans 100% des cas (à cause de la trop grande variété des requêtes). Mieux vaut donc s’attarder quelques instants pour y insérer des éléments marketing et incitatifs, idéalement sans dépasser 156 caractères espaces compris et sans descendre sous les 100 caractères, pour des raisons d’affichage. Car si la meta description n’a pas d’impact direct sur le positionnement, elle influe sur la façon dont les internautes perçoivent et comprennent les pages, et donc sur leur attractivité.

En impactant le taux de clic (CTR), la description peut même, à terme, exercer un effet indirect sur le classement. Elle s’intègre donc parfaitement à une démarche d’acquisition, et complémente une bonne stratégie de référencement naturel.

2/ Données structurées : une mise en valeur de votre contenu SEO

Les données structurées permettent d’obtenir une plus grande visibilité dans les résultats de recherche grâce à des extraits enrichis, appelés “rich snippets”. Et il ne fait aucun doute que vous en ayez déjà rencontré. En effet, il est aujourd’hui courant de voir des snippets contenant diverses mises en forme et informations : image, prix ou tranche de prix, nombre d’étoiles, d’avis ou encore temps de cuisson d’un plat, etc. En mettant en évidence votre contenu de cette manière, vous offrez à votre site la possibilité de mieux se démarquer de la concurrence, surtout si les résultats à proximité ne sont pas enrichis.

Les données structurées jouent aussi un autre rôle en SEO : elles permettent aux moteurs de recherche de mieux comprendre et contextualiser le contenu des pages web, en identifiant plus facilement des éléments clés comme une adresse, un niveau de difficulté, une durée, un prix, etc.

Vous souhaitez utiliser ce balisage pour mettre en avant des informations précieuses sur votre site ? Notez qu’il existe trois principaux formats que vous pouvez utiliser : JSON-LD, Microdata et RDFa. Nous aurons l’occasion de consacrer un article complet portant sur chacun de ces formats !

Si vous souhaitez en savoir plus sur ce sujet ou être accompagné sur votre stratégie SEO par nos experts, contactez-nous.

Gaëtan Pellerin